La colère gronde au Sénat, suite à une annonce faite ce mercredi 19 février par la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher. Elle a en effet révélé que le fonds climat territorial (FCT) ne serait finalement doté, pour l’année 2025, que de 100 millions d’euros, soit moitié moins que ce qui avait été initialement prévu.
La nouvelle a fait l’effet d’une bombe, surtout pour celle qui est à l’origine du dispositif. La sénatrice (LR) des Hauts-de-Seine, Christine Lavarde, s’est montrée particulièrement agacée par cette décision. L’annonce du gouvernement a en effet balayé d’un revers de la main les dispositions votées en toute souveraineté par le Parlement, qui prévoyaient une enveloppe de 200 millions d’euros.
“Vous n’allez donc pas suivre ce que le Parlement a voté de manière souveraine, à savoir 200 millions d’euros ! Je pense que ça peut largement questionner ce que nous faisons tous chaque jour”, a réagi la rapporteure spéciale du volet écologie du projet de loi de finance pour 2025. L’on peut rappeler que cette loi spéciale de finances pour 2025 a été publiée au Journal officiel samedi 15 février.
La baisse drastique du budget du fonds climat territorial remet en question la sincérité de l’engagement du gouvernement en matière de transition écologique.
Cette situation est d’autant plus critiquée que le FCT est un instrument central dans la mise en oeuvre des politiques locales de transition écologique. La réduction de moitié de son budget est donc vue comme un mauvais signal envoyé aux collectivités locales qui comptent sur ces fonds pour financer leurs projets verts. Ce revirement du gouvernement questionne également sur la sincérité de son engagement en matière de transition écologique.
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