Fonction publique : ce que les syndicats attendent du futur gouvernement

Alors que la rentrée politique est marquée par de vives tensions, la nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre a suscité de nombreuses réactions de la part des syndicats de la fonction publique. Ces derniers ont profité de l’annonce de sa nomination, le 5 septembre, pour rappeler leurs revendications essentielles : la réforme des retraites des agents publics, des économies sur le coût des arrêts maladie et une augmentation immédiate du point d’indice.

La question des retraites a été l’un des premiers sujets abordés par Michel Barnier. Il a exprimé sa volonté d’apporter des améliorations à la réforme en cours, une opportunité que les syndicats n’ont pas l’intention de laisser passer. C’est ainsi que l’Union Synaptique des Syndicats Autonomes (Unsa) a appelé le Premier ministre à clarifier rapidement ses intentions sur ce sujet.

“Seule une remise à plat globale de la réforme des retraites permettra de répondre aux attentes des agents de la fonction publique”, déclare l’Unsa.

Par ailleurs, l’organisation syndicale a également exprimé des inquiétudes concernant la réforme de la Loi de transformation de la fonction publique (TFP), réclamant son abrogation pure et simple. Cette loi, adoptée en 2019, était censée moderniser la fonction publique, mais a été largement critiquée par les syndicats pour avoir introduit des mesures jugées défavorables aux agents publics.

En somme, la rentrée s’annonce mouvementée pour le nouveau gouvernement, qui devra gérer une situation politique incertaine tout en faisant face à des revendications syndicales fortes. Les attentes sont nombreuses et les irritants ne manquent pas. Cette rentrée sera donc un véritable test pour la capacité de Michel Barnier à dialoguer avec les syndicats et à apporter des solutions concrètes aux problèmes évoqués.