Focus juridique – Recours à l’intérim : quelle réglementation en santé et sécurité au travail ? – Actualité – INRS

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Employé par une entreprise de travail temporaire afin de réaliser une mission au sein d’une entreprise utilisatrice, le salarié intérimaire est au centre d’une relation tripartite. Cette relation est soumise à une réglementation spécifique, inscrite dans le Code du travail. Ce dernier contient des dispositions particulières visant à préserver la santé et la sécurité du personnel intérimaire, aussi bien physiquement que psychologiquement.

Faisant l’objet de mises à jour régulières, ces dispositions ont connu une édition le 29 février 2024. L’objectif est de suivre l’évolution des contextes de travail et des pratiques pour répondre de manière adéquate aux problématiques de chaque époque. Elles cherchent aussi à prévoir les différents risques qui pourraient découler de l’intérim, comme les accidents du travail, le harcèlement moral ou sexuel, ou le stress lié à la précarité du contrat.

“Un cadre juridique spécifique est nécessaire pour garantir la protection et le bien-être des travailleurs intérimaires dans les entreprises utilisatrices.

Le respect de cette réglementation est de la responsabilité de l’entreprise de travail temporaire qui emploie le travailleur. Il est essentiel pour elle de valoriser le travail effectué par l’intérimaire, mais aussi de veiller à son bien-être, et d’assurer son intégration dans l’entreprise utilisatrice. L’entreprise de travail temporaire est également tenue de former ses salariés aux spécificités de leurs futures missions et à la prévention des risques professionnels.

En résumé, le recours à l’intérim est une pratique courante dans le monde du travail, mais il est régi par des règles strictes. Ces dernières sont conçues pour garantir les droits de ces travailleurs souvent précaires, tout en tenant compte de leurs spécificités. Le but est simple : assurer leur bien-être et leur sécurité tout au long de leurs missions.

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