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Le 15 juillet 2025, un vent d’inquiétude souffle sur le secteur de la formation professionnelle en France. Alors que le projet de loi de finances pour 2026 est en cours d’élaboration, les fédérations d’entreprises de formation et de bilan de compétences alertent sur la menace de perdre l’accès au financement par le Compte Personnel de Formation (CPF). Cette situation suscite des inquiétudes profondes dans un contexte où les dispositifs de formation et d’accompagnement sont déjà sous pression budgétaire.
Pour contrer cette menace, les principaux acteurs du secteur, réunis sous l’égide de “Acteurs de la compétence”, du Synofdes, de la fédération nationale des CIBC et de la fédération française des professionnels de l’accompagnement et du bilan de compétences (FFPABC), ont présenté le 10 juillet dernier leur plan de mobilisation à Paris. L’objectif est de défendre le bilan de compétences, perçu comme un outil essentiel pour l’insertion professionnelle et la reconversion des travailleurs. Ces entreprises préparent un argumentaire solide afin d’interpeller les décideurs politiques sur l’importance cruciale du CPF dans le financement du bilan de compétences.
Les acteurs du secteur du bilan de compétences s’engagent à travailler sur la qualité pour défendre leur financement.
Ces fédérations, conscientes des enjeux financiers, proposent d’engager un travail collectif sur la qualité des bilans de compétences. Cette initiative vise à démontrer non seulement l’importance de cette démarche pour les bénéficiaires, mais également son efficacité en tant qu’investissement pour les entreprises. Une meilleure qualité pourrait ainsi renforcer la légitimité des bilans et leur éligibilité au CPF, en répondant aux préoccupations des financeurs sur l’utilisation des fonds publics.
La mobilisation de ces acteurs illustre leur détermination à maintenir l’accès au CPF et à soutenir les demandeurs d’emploi ainsi que les personnes en reconversion professionnelle. La question demeure : ces efforts seront-ils suffisants pour convaincre le gouvernement de préserver ce dispositif fondamental dans le contexte austère qui s’annonce ? L’avenir du bilan de compétences semble en jeu, et les mois à venir seront décisifs pour son financement.
En conclusion, alors que le projet de loi de finances pour 2026 se dessine, les fédérations du secteur montrent une cohésion remarquable face à une possible restriction des financements. Ce « cri d’alarme » met en lumière l’importance du bilan de compétences et rappelle à tous les acteurs de la formation que la qualité et l’accessibilité doivent aller de pair pour répondre aux besoins d’un marché du travail en perpétuelle évolution.
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