Une incertitude palpable planait sur le 39e congrès national de la FNCCR (Fédération nationale des collectivités concédantes et régies), qui a eu lieu du 26 au 28 juin à Besançon. L’inquiétude était liée à la dissolution récente de l’Assemblée nationale le 9 juin et à la possible élection du Rassemblement national, un parti qui conteste sérieusement la transition énergétique initiée en France depuis deux décennies.
«Nous surveillerons de près les décisions qui seront prises dans les semaines à venir, car nous ne voulons pas que la dynamique de la transition énergétique que nous avons impulsée soit interrompue», a déclaré à La Gazette Guy Hourcabie, vice-président délégué de la FNCCR. «Il est essentiel de continuer à décarboner notre économie…».
“Face aux changements politiques potentiels, les syndicats d’énergie s’engagent à maintenir le cap de la transition énergétique, malgré les défis.”
La dissolution de l’Assemblée nationale et le potentiel changement de gouvernement ont créé un climat d’incertitude non seulement pour la FNCCR, mais aussi pour de nombreux acteurs de l’énergie. Cependant, la conviction que la transition énergétique est non seulement nécessaire mais aussi bénéfique pour l’économie et l’environnement reste forte.
Malgré les défis politiques et économiques, la FNCCR et ses membres sont déterminés à maintenir le cap sur la transition énergétique. Il est clair que la volonté de décarboner l’économie française et de promouvoir un avenir énergétique durable reste une priorité majeure. Seul l’avenir dira dans quelle mesure ces objectifs seront affectés par les aléas politiques.