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La durée de vie moyenne d’une compétence n’est plus que de deux ans, en forte diminution par rapport aux 30 ans enregistrés en 1987. L’obsolescence accélérée des compétences constitue un défi majeur pour les entreprises, tant en termes de recrutement que de fidélisation des talents. Dans ce contexte, l’évaluation des compétences, en prenant appui sur des solutions basées sur la data, pourrait bien transformer la gestion des ressources humaines. Comment les entreprises peuvent-elles développer une stratégie RH dynamique et proactive pour tirer parti de cette évolution ?
Pour contrer l’obsolescence des compétences, il est impératif de cartographier celles-ci. Selon le Forum économique mondial, près de 50 % des compétences actuelles pourraient être obsolètes d’ici 2030. Il est donc crucial d’adopter une approche centrée sur les compétences, souvent désignée sous le terme de « skills-based organization ». Malheureusement, peu d’entreprises exploitent encore la cartographie des compétences dans le cadre de leur stratégie de recrutement et de fidélisation, tant en termes de hard skills que de soft skills.
« L’évaluation des compétences, lorsqu’elle est bien menée et portée par les bons outils, offre un cadre structurant pour révéler et faire croître ce capital humain. »
Pour transformer les compétences en un actif stratégique, il est essentiel de renforcer les évaluations des collaborateurs. Les entreprises disposent déjà d’outils numériques pour les entretiens annuels ; il est donc possible d’approfondir cette démarche en incluant des auto-évaluations et des espaces personnalisés pour les collaborateurs. Ces pratiques permettent d’aligner les aspirations individuelles avec les besoins organisationnels, favorisant ainsi la montée en compétences, la mobilité interne et la formation ciblée.
Les systèmes d’information des ressources humaines (SIRH) de nouvelle génération intègrent désormais des fonctionnalités d’IA générative. Ces outils sont capables de collecter et de structurer les données relatives aux compétences automatiquement, en fonction des informations extraites des divers processus RH. Parmi les fonctionnalités majeures à considérer, on peut citer : l’espace collaborateur personnalisé pour compétences et aspirations, l’auto-évaluation intuitive des compétences, et des suggestions intelligentes pour enrichir le référentiel de compétences.
Enfin, il est crucial d’établir une véritable culture d’apprentissage et de progression. Grâce aux outils digitaux, l’évaluation des compétences ne doit plus être une démarche administrative, mais plutôt un processus intégré permettant d’encourager l’apprentissage continu. Dans ce cadre, les managers jouent un rôle clé pour accompagner les équipes, tandis que les RH se positionnent comme de véritables partenaires business. En créant une culture où les employés peuvent évoluer et progresser, les entreprises ne sont pas seulement en mesure de conserver leurs talents, mais également d’attirer de nouveaux profils cherchant des opportunités de développement professionnel.
En conclusion, les entreprises qui réussiront à accompagner la rapide obsolescence des compétences seront celles qui sauront exploiter pleinement leur capital humain. Une évaluation robuste des compétences, alliée à l’IA, doit être perçue comme un levier stratégique permettant d’allier performance, innovation et engagement au sein des équipes. Les solutions proposées par Cegid, comme Cegid HR skills, se révèlent être des partenaires de choix dans cette transformation digitale essentielle.
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