Le mardi 25 novembre dernier, la Région Centre-Val de Loire, en collaboration avec l’État, le Comité régional de l’emploi, de la formation et de l’orientation professionnelles (Crefop), ainsi que le Conseil économique, social et environnemental régional (Ceser), a organisé un séminaire d’envergure à Tours réunissant plus de 600 acteurs du secteur de la formation professionnelle. L’objectif central de cet événement était de réfléchir en profondeur aux « métiers de demain » ainsi qu’aux compétences émergentes indispensables pour accompagner ces transformations face aux défis du XXIe siècle.
Face aux enjeux majeurs que constituent les défis climatiques, démographiques et économiques, François Bonneau, président de la région, a souligné la nécessité d’adapter la formation professionnelle pour qu’elle favorise l’émergence de dynamiques innovantes. Selon lui, il faut instaurer un système de formation non pas figé, mais évolutif, capable de s’articuler avec l’ensemble des acteurs de la chaîne de formation. Il a insisté sur l’importance d’un modèle flexible qui puisse répondre rapidement aux mutations du marché et permettre aux stagiaires de devenir acteurs plutôt que prisonniers de compétences désormais périmées.
« Nos futurs stagiaires doivent être en mesure de dépasser la simple possession de compétences pour en faire des leviers d’action et d’innovation. »
Dans cette optique, Pierre Allorant, président du Ceser Centre-Val de Loire, a mis en avant l’idée de « métiers augmentés », soulignant l’importance d’intégrer dans les formations les nouvelles technologies et les compétences transversales adaptées aux évolutions rapides du tissu économique régional. Ce mouvement vise à anticiper les transformations professionnelles à venir et à préparer efficacement les acteurs de demain, qu’ils soient jeunes en début de carrière ou salariés en reconversion.
Ce séminaire a également permis de favoriser les échanges entre différents acteurs, notamment les institutions publiques, les entreprises, et les organismes de formation, afin de bâtir une vision commune et stratégique des compétences à développer. La nécessité de rendre les parcours de formation plus flexibles et adaptables a été unanimement reconnue comme un levier clé pour soutenir la transition vers des métiers plus durables, innovants, et alignés avec les enjeux environnementaux et sociaux.
En conclusion, cet événement a démarré une nouvelle étape dans l’engagement régional pour une formation professionnelle tournée vers l’avenir, en cohérence avec les défis à relever. La mobilisation collective autour de cette démarche témoigne de la volonté de la région de bâtir un avenir où chaque acteur pourra contribuer à façonner les « métiers de demain » dans un cadre dynamique, inclusif et durable.
