Les négociations autour du projet de création d’un compte épargne-temps universel (CETU) ont connu un coup d’arrêt en avril 2024. Les pourparlers entre les syndicats et le patronat n’ont pas abouti à un terrain d’entente, laissant la mise en place de ce dispositif incertaine. La proposition de cet outil visait à faciliter la flexibilité du temps de travail et la réalisation d’activités souhaitées par l’employé.
Face à cet échec, le gouvernement envisage désormais différentes mesures visant à favoriser l’employabilité des seniors. Parmi les pistes évoquées se trouve l’idée d’un contrat de travail spécifique pour les seniors. Ce contrat permettrait à ces derniers de travailler à temps partiel tout en percevant une partie de leur salaire et en préservant leur cotisation retraite. Cette mesure pourrait contribuer à soutenir l’activité économique des seniors, tout en prenant en compte le besoin de maintenir un rythme de travail adapté.
“La reforme des retraites qui prévoit un recul de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans et la suppression progressive des régimes spéciaux, soulève des questions sur l’avenir de l’emploi des seniors.”
Cependant, certains syndicats se montrent préoccupés face au potentiel coût de ce dispositif. Les détails de sa mise en œuvre sont encore peu clairs, ce qui soulève des inquiétudes sur la capacité des entreprises à supporter cette nouvelle charge potentielle. La mise en place d’un tel contrat nécessiterait une réflexion approfondie pour équilibrer les bénéfices pour les travailleurs seniors et le coût pour les employeurs.
Les difficultés rencontrées dans le cadre de ces négociations interviennent alors que la reforme des retraites prévoit un recul de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans et la suppression progressive des régimes spéciaux. Ces modifications, qui visent à pérenniser le système de retraite, impose un nouvel examen de la gestion de la fin de carrière, et en particulier l’emploi des seniors. Il reste à voir comment les divers acteurs sauront s’adapter à ces changements à venir.