Les syndicats et le patronat ont débuté des discussions en vue d’élaborer un “nouveau pacte de la vie du travail”. Le but principal de ce nouveau pacte est de favoriser l’emploi des seniors, un enjeu majeur dans un contexte de vieillissement de la population. La date butoir pour parvenir à un accord a été fixée au 26 mars.
La CFDT est favorable à la mise en place d’un “droit à la reconversion” pour les seniors. Cette mesure viserait à permettre à cette catégorie de travailleurs de développer de nouvelles compétences et de se repositionner plus facilement sur le marché du travail en cas de perte d’emploi ou de difficulté d’adaptation à l’évolution de leur secteur d’activité.
De son côté, le Medef se fixe pour objectif d’augmenter le taux d’emploi des seniors en France. L’organisation patronale considère que le système actuel n’est pas suffisamment incitatif pour les entreprises à embaucher et à conserver les travailleurs âgés. Elle propose donc des mesures visant à rendre l’emploi des seniors plus attractif pour les employeurs.
La réussite des négociations sur le “nouveau pacte de la vie du travail” est essentielle pour obtenir l’agrément d’une nouvelle convention d’assurance chômage par le gouvernement.
La réussite de ces négociations revêt une importance cruciale. En effet, l’agrément par le gouvernement d’une nouvelle convention d’assurance chômage est conditionné par la conclusion d’un accord sur le “nouveau pacte de la vie du travail”. Une convention qui, elle aussi, pourrait avoir des répercussions notables sur la situation des seniors sur le marché du travail.
Ainsi, le “nouveau pacte de la vie du travail” pourrait constituer une avancée importante pour l’emploi des seniors en France. Face aux enjeux liés au vieillissement de la population, la nécessité de favoriser le maintien en emploi des travailleurs âgés apparaît plus que jamais comme une priorité.