Embauches: des perspectives “en recul” en 2024 mais toujours à un “très haut niveau”

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L’enquête annuelle de France Travail révèle une diminution des intentions d’embauche pour 2024, tout en conservant un “très haut niveau”. Selon l’étude, les employeurs signalent 257.000 intentions d’embauche en moins en comparaison à 2023, toutefois le niveau reste supérieur à celui de 2019, avant la crise sanititaire. Stéphane Ducatez, directeur général adjoint chargé du réseau de France Travail, a précisé lors d’une conférence de presse que les 2,8 millions d’intentions d’embauche pour 2024 marquent un petit retrait par rapport aux deux années précédentes qui ont été exceptionnelles en raison du rattrapage post-Covid.

L’enquête annuelle “Besoins en main d’œuvre” marque une baisse de 8,5% des intentions d’embauche, avec une nette réduction des embauches en emploi durable, qui représentent 61%, soit une réduction de 11 points de pourcentage. Les établissements qui envisagent d’embaucher sont aussi moins nombreux avec 28,2% contre 31% en 2023.

“Malgré une diminution des intentions d’embauche, les perspectives restent à un haut niveau, touchant toutes les tailles d’entreprises et presque tous les secteurs”.

Le recul des intentions d’embauche est général et touche toutes les tailles d’entreprises et presque tous les secteurs. L’industrie de la construction est la plus concernée avec une diminution de 18,1%. Cette tendance se reflète également à l’échelle régionale avec une baisse plus marquée dans les Hauts-de-France et en Auvergne-Rhône Alpes, et le Nord de la France enregistrant des perspectives d’embauche plus faibles que le Sud.

La liste des métiers les plus recherchés par les employeurs est dominée par les métiers de l’hôtellerie-restauration (serveurs, cuisiniers…), suivis des métiers de l’agriculture et enfin de l’aide à la personne et du soin. Les employeurs anticipent des difficultés de recrutement pour 57,4% de leurs offres d’emploi, soit une baisse de 3,6 points par rapport à 2023. Les métiers les plus touchés sont les carrossiers automobiles en tête, des métiers de construction comme les couvreurs, charpentiers, ou dans l’industrie avec les soudeurs par exemple, ainsi que des métiers liés à la santé comme les pharmaciens et les médecins.

Parmi les raisons de ces difficultés de recrutement, les employeurs évoquent principalement le nombre insuffisant de candidats, suivi d’un profil inadéquat des candidats et enfin les conditions de travail difficiles dues à un déficit d’image ou un manque de moyens financiers. L’enquête a été réalisée entre octobre et décembre 2023, auprès de 426.000 établissements, en collaboration avec le Credoc.

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