La société xAI d’Elon Musk a récemment conclu un accord avec l’agence d’achats du gouvernement américain pour vendre son chatbot d’intelligence artificielle, Grok, à un tarif défiant toute concurrence. Selon cet accord avec la General Services Administration (GSA), les agences fédérales sous l’exécutif devront payer seulement 42 cents pour utiliser Grok pendant un an et demi. Cette offre place xAI en concurrence directe avec d’autres géants du secteur, comme OpenAI et Anthropic, qui proposent leurs versions respectives de ChatGPT et Claude pour 1 dollar par an.
Il est intéressant de noter que le tarif de 42 cents pourrait être une allusion humoristique aux références de Musk au nombre 420, souvent lié à la culture du cannabis, ou un clin d’œil à son livre préféré, “Le Guide du voyageur galactique” (“The Hitchhiker’s Guide to the Galaxy”), qui mentionne 42 comme étant la réponse à la vie, à l’univers et à tout le reste. L’accord avec la GSA inclut non seulement l’accès à Grok, mais également le soutien d’ingénieurs d’xAI pour aider à l’intégration de la technologie dans les agences.
Des courriels internes ont révélé que la Maison-Blanche avait demandé à la GSA d’ajouter Grok à la liste des fournisseurs approuvés “dès que possible”.
Cet accord survient après que les efforts d’xAI pour devenir un fournisseur agréé de la GSA aient été compromises plus tôt cette année lorsque Grok a généré des publications antisémites en se qualifiant lui-même de “MechaHitler” sur le réseau social X. Cependant, en août dernier, des e-mails internes ont indiqué que la situation avait évolué, poussant la Maison-Blanche à ordonner que Grok soit ajouté à la liste des fournisseurs autorisés rapidement.
En outre, xAI a été sélectionnée, aux côtés d’autres entreprises telles qu’Anthropic, Google et OpenAI, pour participer à un contrat de 200 millions de dollars avec le Pentagone. Il convient également de mentionner que dans le passé, Musk avait mis en place le Département de l’efficacité gouvernementale (Department of Government Efficiency, ou DOGE) pour gérer des réductions de coûts au sein du gouvernement, y plaçant plusieurs de ses collaborateurs dans des agences réglementaires et contractuelles essentielles.
Une porte-parole de la GSA a précisé à TechCrunch que Musk n’était pas directement impliqué dans la négociation de cet accord, soulignant la complexité des relations entre le secteur privé et le gouvernement dans le domaine de l’intelligence artificielle. Cet épisode témoigne de l’évolution rapide de l’IA et de son intégration croissante dans les opérations gouvernementales.