La fonction publique s’engage résolument en faveur de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Cet engagement se traduit notamment par l’obligation pour les employeurs publics de mettre en œuvre un plan d’action intitulé “Égalité professionnelle”. Cet axe stratégique comprend des mesures destinées à résorber les écarts de rémunération entre les sexes. Des sanctions financières sont prévues en cas de non-respect de cette obligation.
Pour faciliter la mise en œuvre de ces mesures d’égalité, un fonds spécial sera créé. Ce fonds, dédié à l’égalité professionnelle, servira à cofinancer des actions de sensibilisation et d’accompagnement sur le thème de l’égalité entre les femmes et les hommes. Outre ces dispositions, le dispositif des nominations équilibrées est prévu pour être étendu et renforcé au niveau de l’encadrement supérieur et dirigeant.
Un système d’avancement équilibré va également être institué, prenant en compte la situation respective des femmes et des hommes dans les viviers d’agents promouvables. Cela vise à garantir un accès équitable aux avancements sur choix.
“Pour une égalité professionnelle effective, la fonction publique prévoit la suppression du jour de carence pour les congés de maladie durant la grossesse, et la création de 1 000 berceaux supplémentaires au bénéfice des agents de l’État.”
Concrètement, le plan vise à déployer un outil destiné à identifier les écarts de rémunération existants au sein des effectifs des employeurs publics. Les employeurs seront alors engagés à résorber les écarts constatés. Pour en savoir plus sur les écarts de rémunération, vous pouvez vous diriger vers la page dédiée sur le site.
Enfin, le plan d’action prévoit plusieurs mesures favorisant la conciliation entre la vie professionnelle et la vie familiale. La suppression du jour de carence pour les congés de maladie pendant la grossesse, la préservation des droits à avancement pendant les congés parentaux et les disponibilités pour raisons familiales (plafonnées à cinq ans au cours de carrière), l’extension de la disponibilité de droit jusqu’aux 12 ans de l’enfant et la création de 1 000 berceaux supplémentaires au bénéfice des agents de l’État font partie de ces mesures.