Dynamique du sport vs réalité budgétaire : 0-1

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Année olympique oblige et bien qu’étant la Grande cause nationale du sport, le décret du 21 février 2024 n’épargne pas le ministère des sports. En effet, ce décret annule des crédits pour ce ministère à hauteur de 50,5M€, une proportion supérieure à ce qu’il représente dans le budget de la nation.

Christophe Lepetit, économiste du sport au Centre de Droit et d’Economie du Sport (CDES) de Limoges, souligne qu’il n’était guère surprenant que le sport soit mis à contribution dans le plan d’économie de 10 milliards d’euros, annoncé par le ministre Bruno Le Maire. Sur ces 10 milliards, 50,5 M€ concernent le budget du ministère des sports, ce qui constitue environ 6,2% de ses crédits. Ces crédits servent entre autres à financer la construction et la rénovation d’équipements sportifs et des dispositifs tels que le Pass’Sport.

En fin de compte, l’effort budgétaire demandé au sport représente 0,5% de l’ensemble du plan d’économie, une proportion supérieure à ce que représente le sport dans le budget de la nation.

Ces sommes sont allouées aux politiques publiques du sport, en dehors des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Ainsi, il ressort clairement de ce décret que le dynamisme du sport se trouve limité par la réalité budgétaire. La dynamique du sport se voit contrainte par les impératifs économiques au détriment de projets d’infrastructure et d’initiatives favorisant l’accessibilité au sport.

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