Les jeunes engagés dans le cadre du Contrat d’Engagement Jeune (CEJ) sont souvent éloignés du marché du travail. Un constat d’autant plus préoccupant qu’ils sont généralement peu diplômés et qu’un sur cinq réside dans un quartier prioritaire de la politique de la ville. Plus de 590 000 contrats d’engagement jeune ont commencé entre mars 2022 et décembre 2023, majoritairement dans les missions locales.
Les données fournies par la DARES (Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques) révèlent que deux tiers des contrats CEJ sont conclus en mission locale, le dernier tiers revenant à France Travail. De ce fait, les missions locales constituent un acteur majeur de l’insertion des jeunes dans le monde du travail. Les entrées mensuelles à France Travail s’élèvent en moyenne à 8 000 entre avril 2022 et décembre 2024, contre environ 17 000 dans les missions locales.
“Les missions locales enregistrent un pic d’entrées lors de la rentrée scolaire, avec 20 000 entrées entre septembre et novembre.”
Le CEJ se révèle donc être un dispositif de choix pour de nombreux jeunes en quête d’opportunités d’emploi. Cependant, malgré le nombre élevé de contrats conclus, le nombre de bénéficiaires du CEJ reste relativement modeste, avec 187 000 bénéficiaires en fin d’année 2023.
Il est donc crucial de continuer à soutenir et à développer ce programme pour bénéficier aux jeunes, et en particulier à ceux qui peinent à trouver un emploi. Le défi est grand, mais la mobilisation des acteurs locaux et nationaux ne fait aucun doute pour améliorer l’accès des jeunes au marché du travail.
