Récemment, un rapport parlementaire a mis en lumière la nécessité de renforcer le contrôle et la régulation de l’enseignement supérieur privé lucratif, un secteur en plein essor et présentant de nombreux dysfonctionnements. Ce document propose 22 mesures, telles que l’encadrement de l’information fournie par les établissements sur leur statut et leur offre, le renforcement des contrôles pédagogiques et un pilotage plus strict des certifications professionnelles.
Le rapport, rendu public récemment, est le résultat d’une mission d’information sur l’enseignement supérieur privé à but lucratif, dirigée par les députées Béatrice Descamps (Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires) et Estelle Folest (Modem et Indépendants). Dans leur document de près de 200 pages, les deux élues pointent du doigt le manque d’encadrement et de contrôle des établissements privés, créant de nombreux dysfonctionnements et des dérives récurrentes.
“Le rapport appelle à renforcer les garde-fous du secteur de l’enseignement supérieur privé lucratif et propose 22 recommandations.”
Les 22 recommandations du rapport visent à bâtir une nouvelle stratégie de régulation du secteur. Cette stratégie passerait notamment par un renforcement des contrôles pédagogiques, un pilotage plus strict des certifications professionnelles, et un meilleur encadrement de l’information fournie par les établissements sur leur statut et leur offre.
Les députées soulignent également l’importance de ce secteur dans le champ de l’apprentissage, qui s’est fortement développé ces dernières années. Elles appellent donc à une régulation plus stricte non seulement des établissements d’enseignement supérieur privé à but lucratif, mais aussi de leurs offres en matière d’apprentissage.