À l’occasion du sommet mondial de l’intelligence artificielle (IA) organisé par la France en début février, une nouvelle tranche d’investissement public dans les compétences a été annoncée. Au cœur de cette initiative se trouve le programme IA Clusters, qui bénéficiera d’un financement de 360 millions d’euros pour soutenir la création de neuf pôles de formation. Cet investissement va incontestablement faire avancer le pays dans la course à l’IA, un marché actuellement dominé par les États-Unis et la Chine.
La France ne se limite pas seulement aux investissements publics. Un plan d’investissement colossal de 109 milliards d’euros porté par des fonds privés a également été dévoilé, avec la participation notable des Emirats arabes unis et du Canada. Cette manne financière doit notamment permettre la construction de centres de données, infrastructures essentielles à l’économie numérique. L’objectif est clair : bien que la France n’ait pas la prétention de rivaliser directement avec les leaders du secteur, elle cherche à se doter de ses propres armes digitales.
“C’est une étape essentielle dans la stratégie de la France pour se doter de ses propres armes digitales et pour renforcer sa position sur le marché de l’IA dominé par les Etats-Unis et la Chine.”
La mise en place de ces plans d’investissements majeurs montre bien que la course à l’IA s’intensifie et que la France est déterminée à jouer un rôle important dans ce domaine. Il est évident que l’établissement de ces neuf pôles de formation et la construction de centres de données vont grandement contribuer à renforcer les compétences françaises en matière d’IA et à promouvoir la croissance de l’économie numérique du pays. L’avenir de l’IA en France semble donc prometteur.
