Chaque année, environ 2 000 militaires entament une carrière dans la fonction publique après avoir quitté les rangs de l’armée. Un tiers rejoint la fonction publique territoriale (FPT), un domaine qui bénéficie des compétences variées que ces ex-militaires apportent. En effet, avec plus de 400 métiers, l’armée possède un vivier de compétences bien apprécié par les collectivités publiques.
Les métiers de l’armée ne se limitent pas uniquement au combat. Beaucoup de ces compétences sont directement transposables à la FPT. Il suffit de comparer le référentiel des emplois de la Défense à celui des métiers territoriaux pour s’en apercevoir. Les points de comparaison entre le statut militaire et territorial coulent de source.
Un ex-militaire réussie parfaitement à s’intégrer à la vie civile, en transférant ses compétences acquises au service de la communauté.
A titre d’exemple, nous avons le cas de Fabien Rouvroy. Ancien gestionnaire « carrière-paie » dans la marine nationale, Fabien a réussi à se reconvertir dans la FPT en devenant gestionnaire des ressources humaines à Sérignan, une municipalité de l’Hérault. « Je voulais me reconvertir en capitalisant sur ce que je savais faire. De fait, il y a de nombreuses similitudes entre les deux postes », confie-t-il.
Il est utile de mentionner que les militaires peuvent être engagés sous contrat jusqu’à un maximum de 27 ans de service ou être des militaires de carrière passant par des concours. Le rapport social unique 2023 du ministère des Armées, ainsi que le guide « Sensibilisation aux dispositifs de reconversion des militaires », édité par le centre de gestion du Loiret en mars 2023, détaillent les différentes règles de recrutement de ces ex-militaires reconvertis dans la FPT (consultable sur tinyurl.com/2vc56b7c).