Lancées il y a six mois, les premières Cop régionales ont pour objectif d’intégrer la dimension écologique dans la planification régionale. Ces conférences des parties sont le fruit d’une ambition de “territorialisation” des stratégies environnementales. Pour la France, ces conférences ambitions d’atteindre cinq grands objectifs majeurs, dont celui de réduire de 55% les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 par rapport à l’année de référence 1990. Cet objectif représente une économie de 138 millions de tonnes de GES, une baisse du même ordre que celle qui serait obtenue par un an d’arrêt total des transports sur le territoire national.
La Bretagne a récemment lancé sa propre COP régional le 10 avril dernier. Aujourd’hui, presque toutes les régions sont en plein travail pour répondre aux défis environnementaux. Deux exceptions se distinguent cependant, la Guyane et Mayotte où le dispositif n’est pas encore en place.
“Malgré l’engagement initial, le dispositif des COP régionales semble connaître un certain essoufflement, notamment au sein du gouvernement Gabriel Attal”.
Parallèlement à cette mise en œuvre territorial, le dispositif des COP régionales connaît un certain essoufflement. En effet, porté initialement par le gouvernement de Gabriel Attal, il ne semble plus recevoir le même soutien. Ce manque d’implication du gouvernement pourrait questionner sur l’efficacité des COP régionales et sur leur capacité à atteindre les objectifs fixés.
Cette tendance est confirmée par les réserves exprimées par le Sénat sur l’efficacité du dispositif. Cette situation soulève de nombreuses questions quant à la pertinence des COP régionales et à leur capacité à impulser un véritable changement en matière d’écologie au niveau régional. D’ailleurs, l’accès à l’intégralité de cette analyse est réservé aux abonnés de la Gazette des Communes, Club Techni.Cités.