Dans un monde de plus en plus imprégné de considérations écologiques, technologiques et autres défis du 21ème siècle, le rôle des contrôleurs de gestion au sein des collectivités se redéfinit. Traduisant parfaitement cette transition, Franck Gillard, directeur du conseil de gestion et du management des risques à Angers, situe l’objectif de ces acteurs financiers au-delà de la simple comptabilité : ils se doivent de “délivrer un service public de qualité et au meilleur coût”.
La ville d’Angers est en quelques sortes un modèle de ce nouveau visage que présente le contrôle de gestion. Pratiquant le “conseil de gestion” depuis des décennies, elle a su habilement intégrer des approches innovantes telles que l’appui aux services et la comptabilité analytique. En somme, le contrôleur de gestion ne se contente plus de contrôler, mais devient un pilote, un facilitateur.
“Le contrôleur de gestion ne se contente plus de contrôler, mais devient le co-pilote capables de rendre possibles tous les projets de la ville.”
Véritablement, le contrôleur de gestion métamorphose son rôle traditionnel pour s’adapter aux nouveaux défis de notre époque. A l’image de la ville de Lyon, où Ariane Perret, directrice du contrôle de gestion, envisage leur mission comme celle de “faire possible”. C’est-à-dire, accompagner les projets de la ville, grâce à une maîtrise approfondie des problématiques financières, mais pas seulement. Les données, l’intelligence artificielle ou encore les enjeux écologiques font désormais partie intégrante des compétences nécessaires à ces pilotes de l’ombre.
L’avenir des contrôleurs de gestion s’annonce donc comme une synthèse entre expertise financière et capacités d’adaptation. Co-pilotes de nos villes, ils ont désormais en main les clés pour faire face aux défis de demain.
