Le recours à l’apprentissage est un phénomène particulièrement répandu dans l’artisanat et contribue au développement du tissu économique local. Cette évolution a été évoquée lors d’une table ronde organisée par la Chambre des Métiers et de l’Artisanat (CMA) d’Ile-de-France lors des Assises de l’apprentissage qui se sont tenues le jeudi 16 mai.
« Depuis l’accroissement de l’apprentissage au niveau national, de nombreux jeunes qui n’étaient pas à l’aise dans le système scolaire ont repris confiance », a fait remarquer Xavier Lemoine, maire de Montfermeil et président de Grand Paris Grand Est. Intervenant à la table ronde sur le thème « L’apprentissage au service du développement local », il a souligné l’importance pour les collectivités locales d’utiliser l’apprentissage, malgré la complexité que cela peut représenter.
« L’apprentissage reste complexe », mais Xavier Lemoine soutient son utilisation ainsi que celle des stages, et assure dédier des tuteurs et avoir « de vraies exigences pédagogiques ».
Il a également mis l’accent sur l’importance d’avoir des exigences pédagogiques élevées et de consacrer des tuteurs pour soutenir les apprentis tout au long de leur parcours. Il a en outre suggéré que les centres de formation pourraient encore améliorer leurs résultats en formant davantage dans certains domaines spécifiques. Ce contenu détaillé est réservé aux abonnés du Quotidien de la formation.
À travers ces interventions et ces réflexions, les Assises de l’apprentissage ont permis de mettre en lumière le rôle crucial que joue l’apprentissage dans la dynamisation de l’artisanat et du développement économique local en général. Ces discussions révèlent également les défis à relever pour optimiser le recours à l’apprentissage et pour faire de cette démarche une véritable opportunité pour les jeunes en quête d’insertion professionnelle.