Les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 sont un défi majeur pour les collectivités hôtes en matière de cybersécurité. C’est une occasion pour elles de pouvoir consolider leurs différents systèmes informatiques et opérationnels et se constituer ainsi un héritage en la matière. Regorgeant d’attaques potentielles, ces grandes occasions internationales obligent les collectivités à accroître leurs compétences dans ce domaine crucial qu’est la cybersécurité.
Il y a encore deux ans, la cybersécurité était un sujet méconnu de beaucoup de collectivités. Mais la perspective des Jeux olympiques de Paris 2024 leur a permis de saisir l’opportunité de renforcer leur système de défense contre les attaques cybernétiques. C’est ici que l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) joue un rôle clef, aidant les collectivités à développer leur sensibilité et leurs compétences dans le domaine.
“Deux ans et demi ont passé, une éternité dans l’espace temporel de la cybersécurité.”
Autre illustration de cette évolution : le colloque organisé par la chaire de cybersécurité de l’Université de Bretagne-Sud (UBS), à Vannes. Portant le titre évocateur de « La réussite des Jeux », ce colloque témoigne de la prise de conscience croissante de l’importance de cette problématique. Une problématique qui, bien sûr, restera un enjeu majeur bien après les Jeux.
Mais au-delà des défis de la cybersécurité, l’héritage des Jeux concerne également d’autres domaines. C’est le cas, par exemple, de la start-up d’état DiaLog, qui a mis au point un outil permettant de transformer l’arrêté de circulation en données utilisables par les GPS. C’est ainsi que le 23 mai, la fermeture d’une rue du 18e arrondissement de Paris a été intégrée dans Waze et Google Maps directement à partir de l’arrêté municipal.
