La Fédération des entreprises d’insertion exprime son inquiétude face à une nouvelle réduction du budget du Plan d’investissement dans les compétences pour l’insertion par l’activité économique (PIC IAE) prévue pour 2025. Cette réduction fait suite à celle de 2024, malgré l’impact conséquent de la formation sur les parcours d’insertion, dessoiline le président de la Fédération. Ce dernier appelle également à une extension de l’expérimentation “Pro EI”.
Le 2 décembre 2024, les dirigeants d’entreprises d’insertion interpellent les autorités en ce qui concerne les conséquences d’une réduction des fonds alloués à la formation professionnelle en 2025. A travers cette formation, le taux de « sorties positives » est estimé à être amélioré de 14%.
L’outil principal de formation des salariés en insertion est le PIC IAE. Son budget pour 2024 devait initialement être de 100 millions d’euros. Cependant, après les coupes budgétaires d’avril 2024, celui-ci a été réduit à 85 millions d’euros. Comme l’explique Matthieu Orphelin, ancien député En marche devenu délégué général de la Fédération des entreprises d’insertion, “nous avons appris que ce budget devrait encore être réduit de 10 à 15 millions d’euros en 2025 pour plafonner à 70 millions d’euros”.
“Les coupes budgétaires compromettent gravement le potentiel d’insertion offert par la formation professionnelle. Un appel urgent à augmenter les investissements est nécessaire.”
Il s’avère donc que la baisse successive et significative des fonds alloués à l’outil principal de formation dans le cadre de l’insertion par l’activité économique suscite des craintes quant à l’avenir de l’insertion professionnelle. Ses répercussions risquent d’être particulièrement sensibles pour les personnes déjà en difficulté sur le marché du travail. Le rôle des entreprises d’insertion et l’engagement des acteurs impliqués sont plus que jamais primordiaux pour pallier cette situation.