Contrat de travail signé : quelle conduite tenir face à l’absence du salarié à la date d’embauche ?

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La gestion des ressources humaines peut être une tâche complexe, en particulier lorsque nous sommes confrontés à des situations atypiques pour lesquelles nous ne trouvons pas facilement de réponse. Il suffit de penser aux cas où un salarié, après avoir signé électroniquement son contrat de travail et demandé un délai pour commencer son poste, demande finalement à l’employeur de rompre son contrat. Cette situation, bien que problématique, est couramment traitée par les professionnels du droit du travail dans les services d’accompagnement juridique RH, comme celui proposé par les Éditions Tissot.

Face à une telle situation, il est important de comprendre que l’absence injustifiée du salarié au jour de la prise de fonction constitue un abandon de poste. En effet, par la signature du contrat de travail, le salarié s’est engagé à respecter un certain nombre d’obligations qui, si elles ne sont pas accomplies, entraînent la résiliation du contrat. En ce sens, le contrat de travail n’est pas annulé de facto, même s’il n’est pas respecté par l’une des parties. Selon la durée et la nature du contrat (CDI ou CDD), l’employeur a donc deux options : licencier le salarié pour faute ou considérer que le salarié a démissionné.

“La considération du salarié comme démissionnaire par l’employeur, une fois la procédure de présomption de démission en place, ne permet pas au salarié de prétendre au versement des allocations chômage, contrairement à un licenciement pour motif disciplinaire.”

Il convient de souligner que la présomption de démission s’applique au salarié qui abandonne son poste sans motif légitime, malgré une mise en demeure. Plusieurs motifs légitimes, tels que des raisons médicales ou l’exercice du droit de grève, sont reconnus par le Code du travail et peuvent empêcher l’application de la présomption de démission. En outre, si le salarié indique un motif légitime en réponse à la mise en demeure de l’employeur, cela bloque la procédure de présomption de démission. Toutefois, le simple fait de ne pas vouloir démissionner n’est pas considéré comme un motif légitime.

En conclusion, face à un salarié qui n’occupe pas son poste après avoir signé un contrat de travail, l’employeur dispose de diverses solutions légales pour résoudre le problème. Il s’agit avant tout d’appliquer rigoureusement le cadre juridique établi par le Code du travail, sachant que cette démarche peut être facilitée par les conseils et l’assistance d’experts en droit du travail, comme l’équipe d’accompagnement juridique RH des Éditions Tissot.

Les Éditions Tissot sont reconnues pour la qualité de leur information sur le droit du travail accessible et compréhensible par tous. À travers leur service d’accompagnement juridique RH, elles vous permettent de répondre à toutes vos questions et problématiques quotidiennes, toujours de manière absolument fiable.

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