Exosquelettes, robots collaboratifs, robots mobiles… Les nouvelles technologies font leur chemin dans l’entreprise. Leur objectif ? Améliorer les conditions de travail. “Elles sont envisagées pour soulager les travailleurs et sont considérées, à ce titre, comme une solution de prévention des troubles musculosquelettiques, précise Liên Wioland, responsable d’étude à l’INRS. Cependant, leur maturité n’est pas toujours stabilisée et les effets sur la santé et la sécurité des salariés doivent faire l’objet d’une attention particulière.”
En raison de cette évolution constante, l’INRS a publié une brochure qui propose des repères méthodologiques pour réussir l’intégration de ces nouvelles technologies d’assistance physique. “Ce document a pour objectif d’aider les entreprises à se poser les bonnes questions, insiste Jean-Jacques Atain Kouadio, expert d’assistance à l’INRS. Il s’agit notamment d’anticiper les risques potentiels en s’interrogeant sur la nécessité ou non de recourir à ces nouvelles technologies”.
“En appliquant cette démarche, les entreprises peuvent répondre à leurs besoins en cohérence avec la prévention des risques professionnels.” – Jean-Christophe Blaise, responsable de laboratoire à l’INRS.
La brochure propose une procédure d’intégration en quatre étapes : identifier le besoin d’assistance physique en amont, choisir la nouvelle technologie, intégrer la nouvelle technologie, et organiser un suivi de cette intégration du point de vue des risques professionnels. À chaque étape, des décisions doivent être prises quant à la poursuite, la réorientation ou même l’arrêt du projet.
Applicable à toute démarche d’intégration de nouvelles technologies d’assistance physique, le document renvoie également vers d’autres supports de l’INRS plus spécifiques (exosquelette, robot collaboratif…). Il est alors possible d’envisager le déploiement de ces nouvelles technologies d’assistance physique à une échelle plus grande dans l’entreprise ou sur d’autres sites.
