Le congé mobilité, dispositif prévu dans le cadre de la Gestions Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC) ou d’un accord de rupture conventionnelle collective, est destiné aux entreprises de plus de 300 salariés. Il représente un avantage majeur, notamment en facilitant la transition d’un emploi à un autre et en permettant au salarié de bénéficier d’actions de formation et de périodes de travail pour favoriser son retour à l’emploi.
Le recours à ce dispositif reste toujours facultatif. Le salarié peut, de son plein gré, adhérer au congé mobilité sans craindre une quelconque sanction de la part de son employeur. Cette flexibilité confère au salarié une certaine assurance et une liberté d’action dans la gestion de sa carrière professionnelle.
La rémunération durant le congé mobilité constitue un autre atout non négligeable du dispositif. Il est prévu par la convention collective que le salaire durant cette période de congé ne saurait être inférieur à certaines limites. C’est un moyen pour le salarié de s’assurer que son pouvoir d’achat ne sera pas entaché durant cette période de transition.
“Pour l’employeur, le congé mobilité est considéré comme un outil efficace de la GPEC pour anticiper les évolutions de l’entreprise et gérer les effectifs en conséquence.”
Pour l’employeur, le congé mobilité constitue un outil précieux pour la gestion anticipative des effectifs. C’est un levier stratégique qui permet à l’entreprise de s’adapter aux fluctuations du marché de l’emploi et de maintenir une certaine dynamique dans le processus de recrutement.
En somme, le congé mobilité représente une opportunité pour le salarié de se réorienter professionnellement, tout en bénéficiant d’un soutien constant de son employeur. Quant à l’entreprise, elle y voit un moyen d’optimiser la gestion de ses ressources humaines tout en anticipant sur l’avenir.
