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Selon une étude révélée par la Caisse des dépôts le 18 juin dernier, les abondements des comptes personnels de formation (CPF) par les entreprises restent largement minoritaires. Bien que certaines entreprises aient pris l’initiative de financer les formations de leurs salariés, ces contributions ne semblent pas encore prendre une ampleur significative sur l’ensemble du tissu économique français.
De 2020 à 2023, près de 10 000 entreprises ont ainsi versé un total de 250 millions d’euros sur les CPF de leurs salariés. Toutefois, cette somme a permis seulement à 3 salariés sur 10 000 d’en bénéficier au cours de cette période. Une illustration frappante qui met en lumière une certaine frilosité des employeurs à investir directement dans la formation de leurs équipes via ce mécanisme. Ces chiffres proviennent d’une étude conduite par la Caisse des dépôts, l’organisme en charge de la gestion du CPF.
Les contributions volontaires des employeurs représentent une part négligeable des financements disponibles pour les CPF.
Cette situation soulève plusieurs questions sur l’implication des entreprises dans la formation continue de leurs salariés. L’étude indique que, lorsque des abondements existent, plus de la moitié (57 %) des formations financées sont inscrites au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP). Cela démontre un engouement certain pour des formations reconnues, mais également une dépendance aux structures existantes plutôt qu’à une initiative proactive de développement des compétences.
Malgré la disponibilité des outils et des financements, le panorama actuel des contributions volontaires des employeurs semble indiquer que beaucoup d’entre eux n’ont pas encore compris les atouts d’un tel investissement. Pour un véritable changement, une sensibilisation est nécessaire pour encourager les entreprises à prendre des mesures plus audacieuses en matière de formation professionnelle, contribuant ainsi à un meilleur épanouissement des compétences de leurs salariés.
En somme, cette étude de la Caisse des dépôts met en exergue une réalité préoccupante : les contributions des employeurs aux CPF restent très limitées, alors que le besoin de formation et de montée en compétence des salariés n’a jamais été aussi crucial.
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