Compétence(s) : des reconnaissances multiples – Centre Inffo

L’année européenne des compétences pose plus que jamais la question de la reconnaissance de nos compétences. De l’obtention de diplômes traditionnels aux micro-certifications, en passant par les badges numériques, les possibilités sont variées. Cette question était au cœur de la table ronde du printemps des compétences, événement organisé par le Centre Inffo les 23 et 24 avril à la Cité des métiers de Paris. Dans l’univers concurrentiel actuel, montrer ses compétences devient essentiel.

La “reconnaissance” des compétences est désormais un enjeu majeur. Il ne s’agit plus simplement d’affirmer ses compétences, mais de les légitimer et de les valoriser à travers des signes reconnus et partagés par les différents acteurs du monde professionnel. Cette reconnaissance passe par plusieurs canaux, à l’instar des modalités de formation qui vont de la présence physique à la formation à distance, en passant par le mixte des deux, la formation informelle, en situation de travail ou encore en temps réel.

« La reconnaissance des compétences s’adapte à un monde en transition et passe par différents chemins ».

Un exemple illustrant cette tendance est le Cnam (Conservatoire National des Arts et Métiers) qui propose une large gamme de moyens pour faire reconnaître ses 700 parcours de formation. Le Cnam fait partie de ces institutions qui reflètent le fait que nous vivons dans un monde en constante mutation, nécessitant des formes de reconnaissance des compétences de plus en plus diversifiées.

Si cette multiplication des formes de reconnaissance peut paraître complexe, elle est pourtant nécessaire. Elle permet aux individus de valoriser leur parcours unique et varié et aux entreprises de mieux appréhender les compétences réelles de leurs collaborateurs. Ainsi, l’enjeu de la reconnaissance des compétences est à la fois une question individuelle et collective, cruciale pour faire face aux défis du monde du travail de demain.