La baisse annoncée des aides de l’État pour le financement de l’apprentissage suscite des interrogations quant à son impact sur l’embauche des jeunes. Cette question a fait l’objet de discussions lors d’une table ronde aux États généraux de l’alternance, à Lille, mardi 15 octobre 2024. Dans un contexte budgétaire tendu, l’avenir du soutien à l’apprentissage de l’État est une source d’inquiétude pour les Centres de formation des apprentis (CFA) et les Opérateurs de compétences (OPCO).
La ministre du Travail et de l’Emploi, Astrid Panosyan-Bouvet, a confirmé cette diminution lors de cet événement. « En 2025, le principe d’aide aux employeurs existera toujours mais il diminuera », a-t-elle assuré. Il convient de rappeler que depuis le 1er janvier 2024, cette aide est déjà limitée à 6 000 euros pour la première année du contrat d’apprentissage.
Renaud Bricq, directeur de la régulation chez France Compétences, a évoqué la mise en place d’un niveau de soutien différent, pour compenser cette baisse des aides. Cependant, il n’a pas donné plus de détails sur la nature de ce mécanisme. Des discussions plus approfondies devraient avoir lieu pour définir les modalités de ce nouveau soutien. La préoccupation principale demeure l’impact de ces changements sur l’embauche des jeunes en apprentissage.
“La question centrale est de savoir comment maintenir l’attractivité de l’apprentissage pour les employeurs malgré la baisse des aides.”
Compte tenu de l’enjeu que représente l’apprentissage dans l’insertion professionnelle des jeunes, une diminution du soutien de l’État dans ce domaine pourrait avoir des conséquences significatives. Il est donc essentiel de trouver des solutions adaptées pour compenser cette baisse des aides et maintenir l’attractivité de l’apprentissage pour les employeurs. Plus de détails sur ces éventuels ajustements devraient être révélés dans les prochaines semaines.
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