En perspective des Jeux paralympiques, qui se dérouleront du 28 août au 8 septembre, il est opportun de faire un tour d’horizon sur la situation des demandeurs d’emploi handicapés. Freinées par des qualifications souvent moindres et un âge supérieur à la moyenne, ces personnes composent 8,9 % des nouveaux entrants en formation pendant leur recherche d’emploi. Ce constat provient de la dernière parution de l’observatoire de l’emploi et du handicap de l’Agefiph (Association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées), réalisé en collaboration avec l’Insee.
Les demandeurs d’emploi handicapés sont près de deux fois plus nombreux à suivre une formation générale que la population générale : 37 % contre 21 %. En matière de remise à niveau et de mobilisation, la proportion est similaire : 32 % contre 17 %. En revanche, ils sont moins nombreux à attendre une certification à l’issue de leur parcours de formation, 36 % contre 45 % pour la population générale. Et seulement un peu moins d’un sur dix (9 %, contre 12 % en population générale) ambitionne d’atteindre un niveau de perfectionnement.
Ces chiffres dépeignent une réalité contrastée : si presque un demandeur d’emploi handicapé sur dix entre en formation, ils sont moins nombreux à chercher une certification et à viser un perfectionnement que la population générale.
Ces données datant de 2023 se trouvent dans le dernier rapport de l’observatoire de l’emploi et du handicap de l’Agefiph. Cette étude souligne la précarité de la situation des demandeurs d’emploi handicapés, qui malgré leur engagement dans des formations générales et de remise à niveau, peinent à obtenir des certifications et à atteindre un niveau de perfectionnement.
Il est essentiel de traiter de ces questions et de proposer des solutions afin d’améliorer l’insertion professionnelle de ces personnes handicapées. Les Jeux paralympiques sont une occasion idéale pour mettre en lumière ces enjeux et pour promouvoir un monde du travail plus inclusif et respectueux des différences.