Dans le secteur public, l’effervescence de l’intelligence artificielle (IA) est incontestablement perceptible. “Nous assistons à une accélération de la prise de conscience et de l’intérêt, notamment avec l’arrivée des IA dites ‘génératives'”, note Simon Chignard, expert consultant et ancien du programme Etalab. Ces IA génératives, dont la plus célèbre est ChatGPT, peuvent “créer du texte, des images ou d’autres contenus à partir d’une instruction d’un utilisateur humain”, selon la définition de la CNIL.
L’une de ces IA génératives est actuellement testée par mille agents volontaires depuis octobre. Selon les premiers retours de cette expérience, les résultats sont plutôt positifs : 70% des participants témoignent avoir une impression favorable à son utilisation et 74% sont satisfaits des réponses qu’elle fournit. Cette expérimentation a été lancée par Stanislas Guerini, alors…
Avec l’arrivée des IA génératives comme ChatGPT, les collectivités prennent le train de la transition numérique. Les premiers retours de ces expérimentations sont encourageants, notamment avec une satisfaction assez élevée des utilisateurs.
Cet optimisme des agents participants à l’expérimentation incite à poursuivre sur cette voie. L’IA générative pourrait en effet jouer un rôle déterminant dans l’optimisation de plusieurs processus du secteur public. Cela pourrait aller de la simplification de certaines tâches administratives à la fourniture de réponses instantanées pour certaines requêtes des citoyens.
La frénésie autour de l’IA dans le secteur public français est un reflet de la tendance mondiale. Dans cette perspective, il est vital que les collectivités continuent d’innover et d’exploiter ces technologies pour améliorer le service public. Après tout, l’objectif principal est d’améliorer l’interaction entre l’administration et les citoyens, assurer un meilleur service et une plus grande satisfaction du public.