Certifications professionnelles : un cadre renforcé repositionne les certificateurs – Centre Inffo

Le décret publié le 6 juin dernier marque une étape clé dans la régulation des certifications professionnelles en France. Il réaffirme la responsabilité des certificateurs en matière de qualité des formations qu’ils délivrent et met en place de nouvelles exigences pour leur enregistrement dans les répertoires nationaux. Ces dispositions, entrées en vigueur le 1er octobre, visent à structurer davantage le métier de certificateur en renforçant leurs obligations, notamment en ce qui concerne la gestion de leurs partenaires habilités et la traçabilité des formations proposées.

Lors de la Master Class organisée par Centre Inffo le 9 décembre, les experts ont analysé en détail ces nouvelles règles qui exigent une adoption plus rigoureuse des bonnes pratiques par les certificateurs. La volonté affichée par l’État est claire : lutter contre la fraude, augmenter la montée en exigence et rechercher un impact plus significatif des certifications professionnelles sur le marché du travail.

Les nouvelles règles poussent à une responsabilisation accrue des certificateurs, favorisant une qualité renforcée et une transparence totale dans le secteur.

Ce renouvellement réglementaire ne constitue pas une simple évolution technique, mais une transformation profonde du secteur de la certification. Elle implique pour les certificateurs un effort de structuration de leur organisation, notamment en établissant des processus plus rigoureux de contrôle interne et en assurant une meilleure coordination avec leurs partenaires habilités. Cette dynamique vise à faire des certifications un véritable levier de professionnalisation et d’employabilité, tout en garantissant la confiance du public et des acteurs économiques.

En conclusion, ces mesures incarnent la volonté de l’État de donner un nouveau souffle à la régulation des certifications professionnelles, tout en responsabilisant davantage chacun des acteurs impliqués. La réforme, encore récente, devra désormais faire ses preuves sur le terrain, avec comme enjeu principal la montée en qualité et la crédibilité des certifications délivrées. La transformation engagée doit donc s’accélérer pour répondre aux attentes croissantes de transparence et de contrôle du secteur.

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