Après cinq années de régulation orchestrées par France compétences, le Répertoire spécifique (RS) demeure la faille du portefeuille des certifications professionnelles avec un taux de rejet des dossiers d’enregistrement de plus de 80%. Boosté par le marché du CPF (compte personnel de formation), l’ex-Inventaire, malgré son potentiel, peine à se démarquer.
Beaucoup attendent la publication du Vademecum du Répertoire spécifique. Ce document, considéré comme la “bible” des certificateurs, apporte une lumière sur la doctrine de France compétences, entité chargée de la réorganisation du portefeuille des certifications professionnelles. En “cours de finalisation”, ce guide méthodologique est censé fournir un cadre après une période de turbulences.
Avec un taux de refus d’enregistrement dépassant les 80%, l’ex-Inventaire est toujours en phase de définition. Son portefeuille a diminué de près de 50%, passant de plus de 2 200 certifications à la fin de 2018 à moins de 1 200 fin 2023.
Toutefois, son rôle n’est pas toujours clairement défini, et son périmètre aux frontières parfois mal comprises persiste. Cette situation ajoutée à un taux de refus élevé des dossiers d’enregistrement met en évidence les difficultés que rencontrent l’ex-Inventaire pour se positionner au sein de l’échiquier des certifications professionnelles.
Malgré ces complications, la volonté de structurer et d’harmoniser le système des certifications n’a pas fléchi. La réforme du Répertoire spécifique est un projet conséquent dont le dénouement est attendu avec impatience par tous les acteurs du secteur.
