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Des projets de décrets, dont la publication est attendue fin mai, annoncent un durcissement des conditions d’enregistrement des certifications professionnelles. Cette évolution vise également à renforcer le pouvoir de contrôle de France Compétences, l’organe chargé de réguler la formation professionnelle en France. Le gouvernement affiche clairement sa volonté de structurer une régulation axée sur la qualité, soulignant l’importance croissante de ce secteur dans le paysage économique et social français.
La réforme actuelle des deux répertoires nationaux, bien que déjà mise en place, n’est pas encore arrivée à son terme. En effet, les certificateurs et les organismes de formation doivent se préparer à une intensification des obligations qui leur incombent. Dans un cadre déjà rigoureux, les nouvelles mesures s’ajoutent à la démarche Qualiopi, dont l’objectif est de garantir la qualité des dispositifs de formation. Le gouvernement souhaite ainsi réaffirmer son contrôle sur les certifications professionnelles pour éviter toute dérive et s’assurer que chaque certificat délivré soit un gage de compétence reconnu.
La qualité des certifications professionnelles devient une priorité gouvernementale, avec un encadrement strict des procédures d’enregistrement.
Les projets de décrets prévoient un renforcement des règles d’enregistrement au Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP) et au Répertoire Spécifique (RS). Parmi les mesures envisagées, l’introduction de critères qui prennent en compte non seulement les résultats des formations, mais aussi les conditions de leur réalisation. Cela permettra d’établir un cadre plus solide pour évaluer l’efficacité et la pertinence des offres de formation disponibles sur le marché.
En outre, ces décrets encadreront également les conventions de partenariat entre les différentes institutions impliquées dans le processus de formation. L’objectif est de garantir que chaque acteur respecte des standards de qualité en matière de contenu de formation, d’animation et d’évaluation, afin de préserver l’intégrité du système et de protéger les apprenants. Ce contrôle accru s’inscrit dans une démarche proactive visant à mettre un terme aux dérives qui pourraient nuire à la réputation des certifications professionnelles en France.
Cette réforme, si elle aboutit comme prévu, pourrait transformer en profondeur le paysage de la formation professionnelle en France, rendant les certifications plus fiables et mieux adaptées aux besoins du marché du travail. Le gouvernement semble déterminer à faire de la qualité la pierre angulaire de sa politique de formation, une décision qui pourrait ainsi bénéficier aux entreprises et aux demandeurs d’emploi à long terme.
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