Lors du CertifDays qui a eu lieu le vendredi 20 septembre à Cannes, les participants ont eu l’occasion de débattre sur les entreprises et certifications. Ils ont observé que les entreprises sont de plus en plus divergentes dans leur préparation à l’utilisation des certifications spécifiques et différenciées. En outre, certaines d’entre elles formuleraient des demandes de plus en plus précises auprès des certificateurs privés.
« La France reste encore un pays très aristocratique, donnant tout son poids au diplôme national ministériel », a affirmé Marie-Laure Collet, vice-présidente du Medef Bretagne. Entre les grandes entreprises et les PME, elle a pointé une fracture sociale et en matière de ressources humaines, particulièrement concernant la capacité de comprendre les certifications autres que les diplômes nationaux. « Les patrons de PME sont largués, il faut harmoniser et vulgariser les différentes formes de certification de compétences pour fluidifier les parcours, alors même que la mobilité géographique des gens baisse », a-t-elle ajouté.
Il y a donc un enjeu majeur à faciliter la lisibilité et l’accessibilité des différentes certificats afin de réduire l’inégalité face à la certification au sein du monde des entreprises.
Philippe Tourneur, un autre participant à ce débat, partage l’opinion de Mme Collet. Selon lui, les offres d’emploi manquent cruellement de précision, ce qui empire encore davantage ce constat d’inégalité. Pour combattre ce problème, il est donc essentiel que les différentes formes de certifications soient harmonisées et vulgarisées.
En conclusion, il semble évident que le monde des entreprises est en proie à une grande inégalité en matière de certification. Les petits patrons semblent perdus face à une multitude de certifications, tandis que les grandes entreprises ont plus de facilité à naviguer dans ce labyrinthe. Il est donc nécessaire d’agir pour rendre le système plus compréhensible et plus accessible à tous.