L’ancienne ministre déléguée en charge de l’enseignement et de la formation professionnels du gouvernement d’Elisabeth Borne (2022-2024), Carole Grandjean, a exprimé ses inquiétudes quant à l’avenir de l’apprentissage lors d’un débat organisé par l’association Walt, le jeudi 6 février. Elle a exhorté les responsables politiques à prendre conscience de l’importance des formations en alternance et à agir en conséquence.
« Dans un contexte de réduction budgétaire, les choix de financement de l’apprentissage, au travers des réductions de niveaux de prise en charge, ne peuvent pas être la seule réponse. L’apprentissage est un investissement pour la nation », a déclaré Carole Grandjean, aujourd’hui directrice des ressources humaines et de la communication interne chez Etam. Elle a souligné que la réduction des financements à l’apprentissage menace non seulement l’avenir professionnel des jeunes mais aussi la compétitivité de l’économie française.
« Selon Carole Grandjean, le système d’apprentissage actuel traverse une période critique nécessitant une profonde réflexion et une réorientation stratégique. »
Grandjean a axé son discours sur la nécessité de repenser la stratégie actuelle de l’apprentissage, soulignant que l’accent devrait être mis sur le caractère essentiel de ces formations pour la nation. Elle a souligné qu’il était important de ne pas considérer l’apprentissage comme une dépense mais comme un investissement, non seulement pour les individus mais aussi pour la société dans son ensemble.
Les propos de Carole Grandjean lors de ce débat organisé par Walt devraient susciter beaucoup de réflexion, notamment parmi les responsables politiques. Avec l’augmentation continue du taux de chômage des jeunes et un monde du travail de plus en plus compétitif, l’apprentissage apparaît plus que jamais comme un enjeu majeur pour l’avenir de notre pays.
