La sécurisation d’événements majeurs – rassemblements récréatifs, sportifs ou culturels – est un défi de taille pour les forces de l’ordre, en particulier lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques et paralympiques. Bien que les systèmes de vidéoprotection existants fournissent des images utiles à l’évaluation et à la gestion de situations en temps réel, leur utilisation soulève des questions d’ordre éthique et juridique.
Afin de surmonter ces obstacles, une expérimentation est actuellement en cours, soumise à des règles strictes qui interdisent la reconnaissance faciale et tout croisement avec des fichiers de données. L’objectif de cette expérimentation est d’évaluer la contribution possible d’une intelligence artificielle éthique à la sécurisation des grands événements. Le but est de faciliter le travail des opérateurs en charge des systèmes de vidéoprotection, tout en respectant les libertés individuelles et les droit de la personne.
“L’objectif de cette expérimentation est de voir comment une intelligence artificielle éthique peut aider à sécuriser les grands événements, sans porter atteinte aux libertés individuelles>”.
La législation et la réglementation autour de l’utilisation de ce type de technologie dans le secteur de la sécurité sont clairement définies dans la loi du 19. Cette loi régule l’utilisation des caméras de vidéoprotection et de l’intelligence artificielle en veillant à ce que leur utilisation respecte certaines règles strictes et précises afin de protéger les droits de l’homme.
Avec le progrès technologique rapide dans ce domaine, il est nécessaire d’adapter continuellement la législation pour s’assurer qu’elle reflète les pratiques actuelles et futures. L’intelligence artificielle, bien qu’elles offre des opportunités importantes pour améliorer la sécurité des grands événements, doit toujours être utilisée de manière respectueuse et éthique.
