Cadres: portés par le plein emploi, les salaires ont augmenté de 4% cette année

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Selon la dernière édition du baromètre Expectra (Randstat), la rémunération mediane annuelle des cadres s’est établie à 52.720 euros brut en 2024. Il faut dire que cette catégorie profite désormais d’une situation de quasi-plein emploi, de quoi inciter les entreprises à être généreuses en matière d’augmentations afin de trouver la perle rare et retenir les talents. La dynamique salariale des cadres en France n’a pas faibli en 2024 avec une progression substantielle de +4% en moyenne, contre une légère hausse de +4,1% en 2023.

Néanmoins, cette dynamique connaît un ralentissement en raison d’une conjoncture économique et une croissance moins favorables. Manquant de visibilité, les entreprises restent prudentes dans leurs recrutements et bien que les salaires progressent, notamment pour pallier la pénurie de candidats et l’inflation toujours présente, les augmentations restent modérées.

Les cadres sont globalement satisfaits de leur rémunération avec 7 sur 10 se disant satisfaits de leur salaire, soit une augmentation de +4 points par rapport à 2023.

Chaque secteur d’activité connaît des variations propres. La filière des “life sciences” (santé, pharmacie, biotechnologie, chimie) est celle qui connaît l’augmentation de salaire la plus élevée cette année, avec +4,5% en moyenne. Cela est dû à la demande soutenue post-pandémie et au Plan Innovation Santé 2030. Le secteur de la logistique (supply) connaît une progression plus modérée de +4%, tandis que le secteur aéronautique voit sa hausse salariale rester timide à +2,9%, malgré des carnets de commandes pleins.

Côté métiers, l’expert-comptable est hautement recherché, avec une progression salariale de +10,8%, pour un salaire median de 55.110 euros brut. Le consultant en cybersécurité suit avec +9% d’augmentation et un salaire median à 48.720 euros brut. Le diagnostiqueur immobilier, dont les compétences en décarbonation sont très recherchées, connaît quant à lui une progression de +8,7% pour un salaire median de 30.690 euros brut.

Concernant les métiers de l’assistanat, ils sont touchés de plein fouet par le phénomène de digitalisation des missions à faible valeur ajoutée, forçant les entreprises à transformer ces postes et à donner un rôle plus stratégique aux collaborateurs. Malgré cela, la filière “office” (services, administration des ventes, relation clients, office management) affiche la plus faible évolution du panel, avec une progression des salaires de +2,2% seulement.

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