Bureaucratie en formation, diagnostics et pistes d’amélioration (UODC) – Centre Inffo

Generated with DALL·E 3

La secrétaire de l’Afref, Elodie Salin, a souligné lors de son intervention à l’Université ouverte des compétences (UODC) la transformation bureaucratique qu’a connu le secteur de la formation ces dernières décennies. Elle a évoqué cette poussée vers la centralisation administrative comme une tendance préoccupante qui entrave le déroulement efficace et fluide des formations. Son diagnostic intervient au moment où le gouvernement s’apprête à présenter un projet de loi visant à simplifier la vie des entreprises.

Le 23 avril, la veille de la présentation dudit projet, l’UODC a organisé une conférence sur le thème « Comment diminuer drastiquement la bureaucratie dans la formation professionnelle ? ». Salin a notamment souligné le changement dramatique dans le ratio entre formateurs et assistants administratifs dans les organismes de formation. Où l’on constate qu’un volume de production égal à celui des années 1980 requiert maintenant cinq à dix fois plus d’assistants administratifs, confrontés à une multiplication des procédures de contrôle.

“Il est urgent de simplifier les processus bureaucratiques pour rendre la formation plus efficace et centrée sur l’apprenant” – Élodie Salin, secrétaire de l’Afref

Les organismes de formation ont vu leurs procédures de contrôle s’enrichir au fil des ans de normes et de certifications (Datadock, Qualiopi 1, etc.) censées garantir leur qualité. Cependant, ces procédures sont elles-mêmes soumises à un contrôle, ajoutant une couche supplémentaire de bureaucratie. Elodie Salin a exhorté les acteurs du secteur à rechercher des solutions pour réduire la bureaucratie employée dans la formation afin de la rendre plus agiles et centrée sur l’apprenant.

Quel sera l’impact du nouveau projet de loi sur la simplification de la vie des entreprises sur le domaine de la formation ? Aura-t-il l’effet escompté de réduire la bureaucratie et de permettre une plus grande flexibilité ? Le secteur de la formation est en attente de réponses et de changements significatifs pour l’avenir.

Partagez cet article
article précédent

Numéro 176 de la revue Références en santé au travail – Actualité – INRS

article suivant

Les sanctions disciplinaires simplifiées ne signifient pas qu’elles sont plus légères

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Lire plus d'articles