Budgets des augmentations : vont-ils finir par augmenter en 2025 ?

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Les chiffres récents révèlent une situation inquiétante concernant les budgets d’augmentation salariale en France. En 2025, les entreprises françaises ont drastiquement réduit leurs enveloppes destinées aux hausses de salaires, selon une enquête menée par Mercer. La médiane des augmentations de salaires chute à 2,5 %, contre 4 % l’année précédente, marquant ainsi la fin de deux années de hausses exceptionnelles. Ce recul intervient dans un contexte où, bien que l’inflation soit moins forte, les incertitudes économiques persistent. Les salariés, qui espéraient encore une compensation plus importante, se retrouvent déçus par cette dynamique qui semble désormais rompue.

Ce phénomène a des implications sur le climat social au sein des entreprises. En effet, 7 % des entreprises ont décidé de geler totalement ou partiellement les salaires, une décision inédite depuis 2021. L’uniformité des budgets observée dans différents secteurs, que ce soit dans l’énergie ou les biens de consommation, souligne l’ampleur de la situation : les marges de manœuvre sont désormais extrêmement limitées, même dans des secteurs traditionnellement plus généreux. En raison de cette conjoncture, les négociations annuelles obligatoires (NAO) se déroulent moins bien, avec seulement 84 % des entreprises les ayant finalisées à fin mars 2025, un chiffre en baisse par rapport aux 93 % de l’année précédente.

En 2025, les augmentations salariales deviennent de plus en plus individuelles et ciblées, reflétant les contraintes financières auxquelles les entreprises font face.

Face à ces enjeux budgétaires, les entreprises adoptent une approche de plus en plus sélective en matière d’augmentations salariales. Les hausses individuelles se substituent aux augmentations générales, et pour les cadres, ces dernières semblent sur le point de disparaître. En ce qui concerne les non-cadres, la médiane des augmentations générales atteignent un niveau historiquement bas de 0,2 %. Cette tendance favorise une mise en avant de la performance individuelle, où les personnels les plus performants ont de meilleures chances d’obtenir une reconnaissance salariale, au détriment des augmentations collectives.

Pour compenser la baisse des augmentations, les entreprises se tournent vers d’autres leviers. De plus en plus d’entre elles proposent des avantages extra-salariaux, des formations, ou encore des dispositifs d’égalité professionnelle et de santé. Environ deux tiers des organisations ont intégré au moins un de ces dispositifs dans leurs NAO. Toutefois, il est remarquable de noter la baisse notable de la prime de partage de la valeur : seule 4 % des entreprises l’ont versée cette année, contre 19 % en 2024. Cela marque une évolution significative dans les pratiques de rémunération au sein des entreprises.

En résumé, 2025 marque un tournant indéniable dans la gestion des augmentations salariales. Les politiques deviennent plus ciblées, avec une attention particulière pour la performance individuelle, tout en cherchant à maintenir une certaine attractivité sur un marché de l’emploi toujours tendu. Alors que les attentes des salariés demeurent élevées, la réalité budgétaire impose un nouveau cadre de négociation qui redéfinit la relation entre employeurs et employés.

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