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Le gouvernement français prépare une série de réformes pour 2026 qui pourraient transformer le paysage du marché du travail et de la protection sociale en France. Parmi les mesures envisagées, la suppression de deux jours fériés, à savoir le lundi de Pâques et le 8 mai, est l’une des principales propositions. Cette décision vise à augmenter le temps de travail annuel et à engendrer une contribution de 0,6 % de la masse salariale des entreprises, une réponse directe aux enjeux économiques de demain.
Une autre mesure significative concerne la monétisation de la cinquième semaine de congés. Les salariés auront la possibilité de vendre leurs jours de RTT non pris, avec une majoration de 25 %, à condition d’obtenir un accord de leur employeur. Cette initiative vise à offrir plus de flexibilité aux salariés tout en leur permettant de bénéficier d’un gain financier.
Ces réformes sont conçues pour équilibrer le financement des retraites tout en améliorant la santé et la sécurité au travail.
Le gouvernement s’attaque également à la rupture conventionnelle, en durcissant les conditions d’accès et en allongeant le délai de carence, dans le but de limiter son coût pour l’assurance chômage. De plus, la lutte contre les arrêts de travail abusifs sera renforcée, notamment en régulant les arrêts prolongés. Cette volonté de régulation montre une préoccupation croissante pour la gestion des ressources humaines dans les entreprises.
La réforme des visites médicales de reprise fait également partie des changements annoncés. En déléguant ces visites à des médecins généralistes ou spécialistes pour les arrêts non professionnels de plus de 60 jours, le gouvernement entend améliorer l’efficacité du système de santé au travail. Par ailleurs, une attention particulière sera portée à la santé et à la sécurité au travail, avec des mesures pour lutter contre le travail à temps partiel subi et la réduction des accidents graves.
Enfin, les réformes de l’assurance chômage sont au menu avec des conditions d’éligibilité plus strictes, un report de l’ouverture des droits, et une réduction de la durée maximale d’indemnisation à 15 mois. Une nouvelle allocation sociale unifiée, fusionnant plusieurs prestations sociales, est également envisagée. Dans l’ensemble, ces mesures, tout en cherchant à augmenter la flexibilité du marché du travail et à réduire les coûts sociaux, visent à améliorer les conditions de travail et la sécurité des salariés en France.
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