Au salon francilien de l’alternance, des offres moins nombreuses et des embauches incertaines

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Le forum de l’Alternance Paris, qui se tient cette année les 14 et 15 mai, demeure un événement crucial pour les recruteurs et les étudiants malgré l’annonce récente de la suppression de la prime à l’embauche d’alternants en contrat professionnel. L’édition 2024 de ce salon a attiré environ 15.000 visiteurs, avec une centaine d’exposants proposant 5.000 offres d’emploi. Les aspirants alternants sont nombreux, avec des profils et des attentes diverses.

Matteo et Narciso, deux étudiants en informatique à l’ESGI (Ecole supérieure de génie informatique) sont à la recherche d’une alternance dès leur première année. Ils ne sont pas seuls, d’autres comme Sofia, data analyst, prospectent activement les stands correspondant à leur domaine de prédilection. Certains stands ont davantage de succès que d’autres, à l’instar de ceux de ADP, Accor, EDF.

“Les entreprises continuent notamment d’attirer des alternants, mais nombreuses sont celles qui restent discrètes sur leur taux de conversion, c’est-à-dire le nombre d’alternants définitivement embauchés une fois leur formation achevée.”

Sur les stands, emmanchés de panneaux mobiles, sont affichées des offres d’alternance couvrant une grande variété de secteurs : restauration, aide à la personne, hygiène, logistique, construction, ingénierie, services publics. On y trouve également des postes variés : commercial, chargé de projets, technicien de maintenance. Pourtant, malgré un flux important de CV, la sélection reste sévère chez plusieurs entreprises.

Chez le groupe Eiffage route, par exemple, 200 offres sont proposées et les CV reçus ne cessent d’augmenter, mais le tri est rigoureux. Le Groupe Draeger, spécialisé dans les cadeaux et accessoires, proposait 9 postes lors de ce salon et avait déjà collecté une centaine de CV à mi-journée. Le volume des offres a tout de même diminué de 45% par rapport à l’édition précédente, déclin qui pourrait s’expliquer par la suppression récente de la prime à l’embauche des alternants en contrat de professionnalisation.

Pourtant, malgré l’abolition de cette prime, les entreprises continuent de manifester de l’intérêt pour l’alternance. En effet, pour nombre d’entre elles, les contrats d’apprentissage demeurent plus intéressants que ceux de professionnalisation, pas affectés par la suppression de la prime. Cependant, il faut noter que le nombre d’alternants embauchés définitivement après leur formation n’est pas toujours communiqué par les entreprises, laissant ainsi planer une certaine incertitude sur le véritable impact de l’alternance en termes d’emploi.

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