Assurance chômage : Bruno Le Maire défend la réforme mais renvoie la décision à Macron et au Premier ministre

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La nouvelle réforme de l’assurance chômage, appelée à entrer en vigueur le 1er décembre, fait toujours débat sur la scène politique française. Le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, a défendu mardi l’application de cette réforme, combattue par la gauche et les syndicats, tout en précisant que la décision finale appartient au chef de l’État et au Premier ministre. “C’est le président de la République, et le Premier ministre qui décideront. Mais moi je suis favorable à cette réforme. Il faut inciter au retour au travail (…) oui, maintenant”, a-t-il déclaré sur BFM-TV/RMC.

“Je considère que réduire la durée d’indemnisation du chômage, tout en accompagnant mieux les chômeurs, est la meilleure solution pour que chacun reprenne vite un emploi et qu’on arrive enfin, après un demi-siècle de chômage de masse, au plein emploi qui se situe autour de 5%”, a-t-il poursuivi. Pour Bruno Le Maire, il est primordial d’une part d’accompagner de manière plus adéquate les demandeurs d’emploi, en les formant et en les qualifiant; mais aussi de réduire la durée d’indemnisation afin de pousser au maximum le retour à l’activité professionnelle aussi rapidement que possible.

Bruno Le Maire, bien que favorable à la réforme, comprend qu’elle puisse ne pas être populaire et met l’accent sur la responsabilité et la raison qui sous-tendent sa mise en place.

La nouvelle réforme de l’assurance chômage, prévue pour entrer en vigueur le 1er décembre, comprend notamment une durée d’indemnisation réduite de 18 à 15 mois, et la nécessité d’avoir travaillé huit mois sur les 20 derniers mois pour être indemnisé, contre six mois au cours des 24 derniers mois actuellement. Le projet de décret instituant cette nouvelle réforme est actuellement examiné par le Conseil d’État. Depuis sa présentation fin mai par le Premier ministre, Gabriel Attal, les syndicats ont vivement critiqué une réforme qu’ils jugent “violente” et qui va, selon eux, “faire la poche des chômeurs”.

Bruno Le Maire a également été interrogé sur la réforme des retraites et a indiqué qu’il “comprenait parfaitement que ce ne soit pas populaire”. Selon lui, “à partir du moment où on a moins de gens qui travaillent, une population qui vieillit, oui, il était responsable et raisonnable de réformer les retraites”. Faisant référence au programme du Rassemblement national qu’il qualifie de “marxiste, purement et simplement marxiste”, il questionne : “le retour à la retraite à 62-60 ans. Je pose la question qui va payer? Qui va payer? La facture? C’est des milliards d’euros”.

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