Les centres de formation d’apprentis (CFA) du supérieur sont particulièrement concernés par l’entrée en vigueur de la participation obligatoire pour les contrats en apprentissage de niveau bac+3 et plus. Selon Frédéric Sauvage, président de l’Anasup (association nationale pour l’apprentissage dans l’enseignement supérieur), cette rentrée s’annonce satisfaisante, bien que les établissements doivent s’adapter à de nouvelles contraintes et demeurent inquiets pour l’avenir.
À la mi-octobre, l’évaluation des entrées en apprentissage dans les CFA membres de l’Anasup a montré « un très léger recul ». Cependant, Frédéric Sauvage se montre optimiste et affirme que « nos effectifs en apprentissage affichent une belle résilience ». Il souligne également que la campagne d’inscription n’est pas encore terminée et qu’il reste encore des opportunités de recrutement jusqu’en décembre, ce qui laisse entrevoir une dynamique potentiellement positive pour le secteur.
Les CFA doivent naviguer entre résilience actuelle et incertitudes futures dans un contexte de nouvelles réglementations.
L’entrée en vigueur cet été d’une participation obligatoire de 750 euros pour les employeurs recrutant un apprenti de niveau bac+3 et plus, ça été un tournant pour les CFA. Couplée à la diminution des aides à l’embauche, cette mesure a suscité diverses réactions au sein des établissements. Ces derniers se retrouvent dans une période de transition, devant s’adapter rapidement aux nouvelles exigences tout en cherchant à attirer des apprenants.
Malgré ces défis, certains responsables d’établissements notent une volonté accrue des entreprises de s’engager dans l’apprentissage, ce qui pourrait compenser les effets à court terme des nouvelles réglementations. Le secteur du supérieur semble donc traverser une période d’incertitude, mais aussi d’opportunités, à condition que les acteurs s’ajustent efficacement aux évolutions du marché.
En conclusion, bien que les CFA du supérieur affichent actuellement une certaine résilience face aux difficultés, les préoccupations concernant l’avenir demeurent omniprésentes. Les ajustements nécessaires au cadre réglementaire, ainsi que la volonté des entreprises d’investir dans l’apprentissage, seront cruciaux pour le développement futur de ce secteur.
