La Cour des comptes a émis des recommandations pour simplifier les obligations de formation continue imposées aux médecins en France, qui ne sont pour l’instant que peu respectées. Dans un rapport publié en septembre, la Cour s’est attachée à évaluer l’efficience de l’organisation de la formation continue des professionnels de la santé.
Les 234 000 médecins qui exercent sur le territoire français, dont environ 101 000 généralistes, sont soumis à deux obligations de formation distinctes : le développement professionnel continu (DPC) et la certification périodique. Cependant, la réalité montre que ces obligations de formation sont encore largement méconnues.
Selon la Cour des comptes, l’obligation de DPC, qui a pour objet de faire suivre aux médecins des actions de formations prédéfinies dans un référentiel établi pour chaque spécialité et de les mentionner dans un document de traçabilité, est « encore largement méconnue ». Entre 2020 et 2022, cet aspect de la formation a, donc, largement laissé à désirer.
“La Cour des comptes recommande pour une meilleure efficience de la formation continue des médecins une simplification des obligations et leur meilleure communication.”
Face à ce constat, la Cour des comptes recommande une simplification des obligations imposées aux médecins en matière de formation continue. Il s’agit avant tout de rendre le système plus accessible et de veiller à ce que les médecins aient bien pris conscience de l’importance de ces obligations pour leur pratique quotidienne.
Par ailleurs, une meilleure communication en amont sur ces obligations de formation est également recommandée par la Cour des comptes pour accroître le taux de respect de ces obligations chez les professionnels de la santé. En procédant à ces modifications, la Cour des comptes estime que la qualité des soins prodigués par les médecins français pourra s’améliorer significativement.