Améliorer l’attractivité du transport routier de marchandises – Centre Inffo

Selon une récente étude publiée par l’AFT (Association pour le développement de l’emploi dans le transport et la logistique) et l’Anact (Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail), en 2019, 61% des conducteurs formés dans le transport routier de marchandises (TRM) étaient en reconversion professionnelle. Ils ont été séduits par l’autonomie et la rémunération que ce secteur d’activité peut offrir.

Les conditions de travail en TRM peuvent cependant être exigeantes, menant à un taux d’attrition de 24% cinq ans après la formation. Parmi ceux qui ont quitté le secteur, 11% se sont réorientés dans une autre branche d’activité, tandis que 5% sont en recherche d’emploi ou en formation pour acquérir de nouvelles compétences.

“Néanmoins, malgré ces défis, l’étude révèle une fidélité au secteur plutôt élevée, avec un taux de rétention de 76% des conducteurs formés en 2019 qui sont toujours actifs dans le domaine cinq ans après leur formation.”

Cette étonnante loyauté se justifie par plusieurs facteurs motivants mis en avant par l’étude. En tête de liste : le désir d’autonomie dans le travail, la perspective d’une rémunération attractive, et la possibilité de maintenir un certain style de vie. Par ailleurs, nombreux sont ceux qui aiment le métier de conducteur de TRM en raison du mode de vie qu’il implique, incluant le voyage et l’indépendance.

Face à ces statistiques encourageantes, l’enjeu majeur pour les formateurs de conducteurs de TRM et pour le secteur dans son ensemble sera de poursuivre l’amélioration des conditions de travail pour maintenir cet attrait, mais aussi d’attirer de nouveaux entrants dans la profession.