Un nouveau changement touchant la rémunération des salariés a été annoncé, impliquant la complémentarité du financement de la Sécurité sociale et de l’employeur. Selon les directives émises, une part de la rémunération sera dorénavant financée par la Sécurité sociale, avec un plafond mensuel fixé à 1.800 euros. L’employeur interviendra alors pour compléter le reste afin d’atteindre l’équivalent de 100% du salaire habituellement perçu par le travailleur.
Par ailleurs, l’Allocation spécifique de solidarité (ASS), jusqu’ici versée à certaines catégories de bénéficiaires, devrait être supprimée. Les bénéficiaires de cette aide basculeront directement vers le Revenu de Solidarité Active (RSA). Cette mesure est considérée comme une réponse plus dynamique aux défis actuels de la précarité et de la fragilité sociale.
“Face à une évolution inégale des grilles salariales, l’appel à la négociation est à mettre en avant.”
Le Premier ministre a exprimé le souhait d’accélérer les négociations de branches pour les secteurs où les grilles salariales n’ont pas évolué au même rythme que le Smic. Il s’agit d’une démarche importante pour lutter contre les inégalités salariales et pour garantir un salaire juste aux travailleurs. De plus, des baisses d’impôts spécifiques pour les salaires se situant juste au-dessus du Smic sont également envisagées.
Quant aux fédérations patronales, elles ont clairement exprimé leur besoin d’une réforme de la formation pour combler les besoins en emploi. Cette reforme pourrait apporter des solutions à certains défis du marché du travail et contribuer à une meilleure adéquation entre les compétences recherchées par les entreprises et celles offertes par les professionnels.