Alors que la rentrée approche, la question des finances des salariés se fait de plus en plus pressante. D’après une enquête menée par l’entreprise à impact social Rosaly, les vacances d’été ont conduit à une augmentation du budget pour de nombreux foyers, malgré une situation financière souvent tendue. En effet, 59 % des Français partis en vacances cette année ont prévu un budget supérieur à celui des années précédentes. Pour faire face à ces dépenses accrues, près d’un tiers des salariés (31 %) ont prévu de demander un acompte sur salaire.
Cette solution devient de plus en plus courante, notamment pour gérer les coûts de vacances. À travers cela, les salariés cherchent à maintenir un pouvoir d’achat stable en période estivale. Cependant, cette augmentation du budget est accompagnée d’un stress financier significatif. Selon l’enquête, 76 % des vacanciers avouent être préoccupés par les aspects financiers de leurs congés. Les dépenses liées à l’hébergement, au transport et à la nourriture sont les plus lourdes, conduisant certains à utiliser des solutions comme l’acompte sur salaire ou le découvert bancaire.
“Les vacances pèsent cette année lourdement sur les finances des Français, entraînant un besoin croissant d’anticipation et de gestion budgétaire.”
En outre, avec le retour des vacances, de nombreux Français se retrouvent confrontés à des difficultés financières qui les conduisent à demander des acomptes sur salaire. Une enquête récente de Rosaly révèle que plus de 37 % des Français envisagent de recourir à un acompte après leurs vacances. Les vacances ont souvent un coût élevé, et cette année ne fait pas exception. Plus de 53 % des Français seront probablement à découvert à la rentrée, y compris 42 % chaque année et 11 % spécifiquement cette année. Pour éviter de sombrer dans le rouge, certains salariés prévoient une demande d’acompte sur salaire.
Les autorisations de découvert sont monnaie courante, mais elles ne sont pas toujours suffisantes. Bien que 88 % des Français aient une autorisation de découvert, 39 % d’entre eux s’attendent à un découvert de 200 à 300 euros. Ces chiffres démontrent la marge de manœuvre financière limitée de nombreux ménages. Face à cela, l’acompte sur salaire émerge comme une solution privilégiée. Alors que 37 % des Français envisagent de le demander, seuls 3 % envisagent d’obtenir une avance sur salaire. Les Français cherchent ainsi à garantir leurs finances à court terme pour appréhender la rentrée avec une plus grande tranquillité d’esprit.
