Après une baisse remarquée au deuxième trimestre, on observe une légère hausse du taux de chômage en France entre juillet et septembre pour atteindre 7,4%, soit une augmentation de 0,1 point. L’annonce faite par l’Insee ce mercredi montre que ce taux, conforme au calcul du Bureau international du Travail et harmonisé au niveau européen, était équivalent, il y a un an, et était de 7,3% au deuxième trimestre. Au cours de l’été, 35.000 personnes de plus sont venues s’ajouter au compteur du chômage. Toutefois, cette évolution restant très faible, l’institut considère que le taux de chômage est “quasi stable”.
Le point le plus bas dans la courbe du chômage depuis 1982 avait été atteint fin 2022 début 2023 avec un taux de 7,1%. Le taux du troisième trimestre 2024 reste 3,1 points en dessous de son pic de mi-2015. Notons toutefois, une augmentation préoccupante du chômage chez les jeunes de 15 à 24 ans, de 1,8 point sur un trimestre pour culminer à 19,7%, tandis qu’il a diminué de 0,3 point chez les plus de 50 ans et de 0,1 point dans la tranche 25 – 49 ans.
“Le taux de chômage connaît des disparités : une progression chez les hommes et une baisse chez les femmes. Malgré ces nuages, le taux d’emploi des 50-64 ans – un point crucial pour la réforme des retraites – atteint des sommets”
En effet, le taux de chômage est en hausse chez les hommes, avec une augmentation de 0,3 point pour atteindre 7,6% en un trimestre, alors qu’il a baissé de 0,2 point pour s’établir à 7,2% chez les femmes. Le taux d’emploi des 50-64 ans, placé au cœur de la réforme des retraites que le gouvernement espère voir augmenter, a atteint son plus haut niveau depuis le début de sa mesure par l’Insee en 1975, soit 68,8%.
Enfin, à propos du halo autour du chômage, qui englobe les personnes sans emploi car ne cherchant pas de travail ou indisponibles pour travailler, celui-ci est en diminution avec 89.000 personnes en moins sur un trimestre, et 187.000 de moins qu’un an auparavant.
