Malgré l’importance croissante de la renaturation des villes, notamment pour combattre les îlots de chaleur urbaine, une récente thèse révèle que l’effet des arbres sur la qualité de l’air en milieu urbain est pour le moins mitigé. Paradoxalement, au lieu d’améliorer la qualité de l’air, les arbres peuvent en effet la détériorer. C’est la conclusion surprenante a laquelle est parvenue Alice Maison, chercheuse au Laboratoire de météorologie dynamique de l’Institut Pierre-Simon Laplace à Paris.
Récipiendaire du premier Prix de thèse du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Alice Maison a soutenu sa thèse à la fin de 2023. Son étude se concentrait sur la modélisation de l’impact des arbres sur la qualité de l’air en milieu urbain. Les conclusions de son travail de recherche démontrent que l’effet des arbres sur la concentration des polluants est très varié.
“Les arbres ont un impact complexe et contrasté sur la qualité de l’air en ville, qui peut aussi bien aboutir à une amélioration qu’à une détérioration de celle-ci”, déclare Alice Maison.
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