Dans son rapport public thématique intitulé « La fonction ressources humaines au ministère de l’Éducation nationale », publié le 25 octobre 2024, la Cour des comptes a souligné l’importance cruciale de cette fonction au sein du ministère de l’Éducation nationale, premier employeur de l’État. Face à une crise des vocations qui rend le recrutement, le remplacement et la fidélisation des enseignants d’autant plus difficiles, la stratégie « RH 2026 » vise à renforcer l’attractivité des métiers, fidéliser les agents et améliorer la qualité du service rendu aux personnels du ministère.
La Cour des comptes insiste sur la nécessité d’une gestion prévisionnelle des compétences. L’éducation, qui constitue le premier budget de l’État avec 93 % dédié aux rémunérations, appelle à une gestion de masse assurée par des procédures robustes. Cependant, la manière dont cette fonction est gérée dans l’ensemble doit également inclure une approche plus personnalisée et individualisée.
“Si la fonction RH joue un rôle de premier plan dans l’atteinte des objectifs du système éducatif, la Cour des comptes juge que les résultats restent mitigés.”
La Cour des comptes a porté une évaluation mixte sur les résultats atteints par le ministère dans l’atteinte de ses objectifs. Malgré l’importance accordée à la fonction RH, ses résultats restent mitigés. La Cour des comptes a appelé à une amélioration de la fonction RH, afin de permettre un service à la fois performant et efficace, qui soit à même de relever les défis actuels auxquels est confrontée l’éducation nationale.
Cette évaluation est cruciale dans un contexte où la fonction ressources humaines au ministère de l’Éducation nationale doit faire face à de nombreux défis, notamment en termes de recrutement et de fidélisation des enseignants. Le rapport conclut sur une note d’espoir, envisageant la possibilité d’atteindre les objectifs fixés par la stratégie « RH 2026 » si les recommandations de la Cour des comptes sont prises en compte.
